J’aime la diversité et ça m’amène quelque chose que je n’avais pas : j’aide ma communauté à découvrir plein de choses.
Je suis bénévole pour la Corporation de la chute et de la falaise Québec – Kabir Kouba, mais avant j’ai travaillé là deux étés, comme guide-animateur. En automne 2012, ils m’ont offert de faire partie du conseil d’administration et j’ai accepté, car j’aimais vraiment la vision de l’organisme.
C’est un organisme à but non lucratif, qui travaille pour la mise en valeur du parc, de l’histoire, du patrimoine naturel. C’est vraiment bien et super beau ! Ce n’est pas très connu non plus dans la ville de Québec et je trouvais que c’était une belle vision.
Je vois les rouages internes : comment c’est géré, d’où partent certaines idées et comment l’organisme a évolué, c’est quand même rendu de plus en plus connu. Cette année on a fait un événement, organisé par la Ville de Québec. On prend de l’ampleur et c’est vraiment bien pour l’organisme.
Au début, j’étais engagée dans le Sentier des légendes. J’ai participé à l’élaboration du projet, comment on allait en faire la publicité : je donnais beaucoup de temps sur ce projet, maintenant ça en prend moins.
Mais le Sentier des légendes, c’était vraiment un beau moment, tout le monde essayait d’être présent ! Tout le CA a aidé à monter le site pour que les gens viennent nous voir et trouvent ça beau. On a mis la main à la pâte et c’était vraiment le fun.
En fait, c’est une marche dans le sentier linéaire 11km, 4km et 2 km. Il y avait des conteurs postés à différents endroits, des contes traditionnels québécois. Et au bout du sentier des légendes, il y avait des kiosques d’artisans locaux, des breuvages, … Il y avait un groupe de danseurs amérindiens, un cracheur de feu, ça conscientisait vraiment les gens à Wendake, à Québec, aux légendes québécoises, au patrimoine relié à tout ça.
Il y a eu beaucoup de visiteurs. Ça a lieu tous les deux ans.
Sinon, chaque été, on a une activité qui s’appelle Kabir Kouba à la lanterne, c’est tous les jeudis. On essaie de faire des visites guidées à la lanterne de soir et les animateurs sont costumés. On fait des 5 à 7 avant à la Sagamité. On essaie parfois d’avoir des partenaires de Wendake pour développer des liens pour qu’on puisse créer une histoire commune aussi.
Je trouve ça gratifiant, j’aide ma communauté à découvrir plein de choses de la ville de Québec : c’est une belle ville et il y a plein de choses pas vraiment connues. J’ai toujours aimé la nature et l’histoire : on est rattaché un peu à Wendake, mais c’est méconnu la réserve. Alors on en parle un peu, ça démystifie plein de choses, ça apprend à découvrir la ville de Québec, ses attraits.
Les gens quand ils arrivent, ils veulent connaître l’histoire des autochtones, parce qu’il y a pleins de mythes autour de ça. Ils demandent où sont les tipis et le village traditionnel, mais ils habitent dans des maisons comme tout le monde. Il y a beaucoup de conscientisation, sur ce qu’ils font et ce qui s’est développé. On en parle beaucoup pendant nos visites. Kabir Kouba, c’est un nom donné par les Montagnais au départ, qui veut dire la rivière au mille détours et il y a des légendes amérindiennes reliées à ça.
J’aime ça la diversité et ça m’amène quelque chose d’autre, que je n’avais pas. J’ai 20 ans, je suis aux études en santé et il y a le côté humain. Avec Kabir Kouba, c’est plus le patrimoine naturel historique. J’aime vraiment l’environnement, j’aime m’impliquer dans autre chose que la santé.
J’en parle beaucoup à mon entourage parce que c’est important et le fun à voir. Ils en savent pas mal et sont tous déjà venus faire des visites guidées quand je travaillais là.
De plus en plus de groupes de jeunes viennent nous visiter aussi et cet été j’ai proposé mon aide bénévolement, si jamais il manque du monde, vu que je suis déjà formée.
Sinon, chaque année depuis que j’ai 10 ans, je fais la guignolée pour ramasser des fonds. C’est une seule soirée : on va chanter aux portes pour avoir des fonds et de l’argent. J’aime vraiment faire ça. C’est proche de chez moi, c’est un centre communautaire qui l’organise. On a chacun un quartier attitré, on passe de porte en porte et on chante. On demande s’ils peuvent nous donner des sous pour noël ou des vêtements, de la nourriture, des choses comme ça.
Ce que m’apporte mon bénévolat ? C’est gratifiant, je me sens utile, c’est important de rendre service à la communauté. C’est vraiment un sentiment d’être utile, j’aime ça, donc je suis vraiment contente de faire ça.